Maldaurore
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 Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.

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Peine Antone
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Peine Antone


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MessageSujet: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeJeu 25 Sep - 21:23

C'était une chance que les noms ne soit pas inscrit sur les portes. Il aurait été difficile d'expliquer à son compagnon pourquoi il était inscrit Peine Antone sur sa porte. Le vampire avait ramené le jeune homme chez lui. Où aurait t'il pu l'entrainer ? Tout était fermé à une heure aussi tardive. En boîte de nuit ? Il avait passé l'âge pour se genre de chose. Se trémousser sur la piste de danse au milieu d'étudiants débauchés, très peu pour lui. Peine n'avait pas beaucoup parlé durant le cours trjate qui les menaient au bâtiment princiaple. Pour dire quoi ? Il le connaissait à peine, le petit Thé. Et peu de gens aimait déballer leur vie à un parfait inconnu. A moins d'être totalement désesperé. Ce qui ne semblait pas être le ça de l'écrivain. Il y avait encore assez bien d'animation dans les locaux de Maldaurore. La salle de bowling était pleine et il n'y avait plus aucune table de billard disponible. Du coin de l'oeil, le vampire regarda le visage de son invité. Il ne l'avait pas ménagé. Passant par les rues les plus sombres, là ou se retrouve les gangs et les jeunes vampires. Esperant sans doute que Théodore prendait peur. Mais ce ne fut pas le ças. Il était toujours là , à côté de lui , le nez et le bout des oreilles rougit par le froid. Demain, l'humain serait malade. Peine en mettrait sa main à couper. Un rictus se dessina sur son visage. Dévoilant ses dents pointues. Même lorsqu'il souriait sincèrement, Peine resemblait à un démon prêt à se jeter sur sa proie. Au moins, personne ne venait l'aborder...enfin , à une exeption prêt.

" Un mois ? Je peux tenir plus de 31 jours."

Etait-ce un défi ou une simple remarque lancée en l'air ? Lui-même n'en savait rien. On verrait bien comment le prendrait sa petit brebis. L'homme appuya sur le bouton pour appeler l'ascenseur. Celui-ci se fit attendre, c'est pourquoi il décida d'emprunter les escaliers de secour. A raison d'environ 15 marches par palier et sachant que sa chambre était au douzième étages. Le nombre de marches totale étaient de 180. Théodore tiendrait t'il jusque là ? C'est à se moment là, qu'il se rendi compte à quel point le prénom de l'humain était originale. Le même prénom que Celui de Rossevelt président des Etat-Unis en 1994. Ou bien comme celui de Monod. Il est vrai qu'il est difficile de prononcer un tel nom avec douceur. Mais accomodé d'un regard tendre, n'importe quel mot pouvait être doux.

Son compagnon avait laissé planer le doute vis-à-vis de sa nationalité. Il faut avouer que cela lui plaisait assez. Après tout, les grandes personnes sont justes de grands enfants. Et pour l’instant, Théodore l’amusait beaucoup. Il lui laisserait donc la vie jusqu'à demain matin. A moins que la tournure des évènements se fasse tout autre. Qui sait ? On ne peut jamais prévoir. Les bruits de ses pas résonnairent sinistrement sur le sol. Peine longea le couloir et une fois arrivé devant sa porte, l’ouvrit. La femme de chambre était passée, comme chaque jeudi soir. Une légère odeur de Monsieur Propre trainait dans l’air.

« Bienvenue dans l’antre de la bête. Es-ce ce a quoi vous vous attendiez ? »

Des murs d’un blanc éclatants. Quelques peintures y étaient accrochées. Ainsi, plusieurs tableaux de Rothko étaient affichés un peu partout. Celui qui attirait en premier le regard, était le célèbre Red and Yellow qui était accroché au dessus du lit. La porte de la salle de bain se trouvait dans le coin à droite. Plutôt petite et tout aussi blanche que le reste de l'appartement. La salle à manger et le mini- bar qu’il s’était installé se trouvait à leur gauche. Il appuya sur l’un des interrupteurs et une dizaines de petites lampes rondes de 5 cm de diamètre environs s’allumèrent une à une. Un paravent était installé non loin de la fenêtre ouverte. Les rideaux fermés flottaient sous le vent frais. Peine avait voulu faire sa chambre dans un style zen contrairement à beaucoup de vampire exentriques qui aimaient apporter à leurs locaux des couleurs exentriques.
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Théodore Samuri
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeDim 28 Sep - 13:04

[Désolé du temps de réponse ... >.> Je bosse. Comme tout le monde xD Mais en mode *feignant*]


La nuit avait un aspect effrayant pour les écrivains imaginatifs qui marchent près d’un homme sombre, et également, elle avait un aspect reposant pour les jeunes hommes aux cheveux noirs qui se disent renard et suivent subtilement un corbeau aux dents de loup. Savoir où le conduisait le compagnon nocturne n’était pas la bonne question, ni encore moins savoir à quel fin. Le but du jeu n’était pas de ressortir de cette nuit avec des réponses à des questions, mais de vivre cette nuit jusqu’au bout quitte à ne pas en ressortir.
Ce qui était certain c’est qu’il quittait le chemin du village pour se rendre directement à celui de Maldaurore. C’était bien. Théodore aimait tout les lieux, il pouvait se rendre dans une boîte de nuit sans en aimer la sueur, la chaleur, et les horribles bruits qui sont diffusés parfois. Sauf, qu’il se voyait mal danser avec ce compagnon-là, et encore moins aller discuter dans un des rares lieux de débauches jouvencelles encore ouverts.

Il était tard. Ils en avaient tous les deux conscience. Thé marchait près de lui, les mains derrière son dos, ses cheveux noirs se soulevant et retombant à chacun de ses pas, ses yeux malins fixant chaque lieu en espérant le retenir, et son pas léger tentant de se poser au même instant que celui de Saule. Saule, dont le prénom se répétait dans le cerveau vif de Thé comme un joli, mais triste et mélancolique prénom. Une mélodie, qui aurait pu être créé à l’ode de cet homme.
Sombre et sinistre, et si mélancolique et triste. Saule paraissait cela, mais n’effrayait pas. Pas l’écrivain en tout cas, pas encore. Il faut plus que quelques paroles et une apparence pour effrayer le berger qui a déjà vu mille fois le loup. Certes aucun de cette espèce-là, mais qui est vraiment le corbeau, Thé l’ignore et ne peut donc en être effrayer.

Seuls les enfants ont peur des monstres cachés sous le lit et dans les placards.

" Un mois ? Je peux tenir plus de 31 jours."

Le jeune écrivain aux regards noirs se stoppa, la remarque l’ayant touché sans qu’il n’en comprenne le sens. Son esprit déluré faillit bien tourner la phrase autrement dans son esprit, et un léger rougissement naquit vite envoler : son compagnon lui parlait sérieusement, et voilà que lui s’imaginait des intentions beaucoup moins chastes qu’elles devaient l’être. Il n’empêche …
La phrase l’intriguait, sans qu’il puisse comprendre. C’était énervant. Théodore prit une mèche de cheveux, la tirant avec son doigt avant de l’entortiller.

Lorsque Saule appuya sur le bouton de l’ascenseur, le petit Thé entrouvrit les lèvres afin de murmurer qu’il ne souhaitait pas prendre ce lieu. Les lieux fermés, et étroits ? Très peu pour Théodore, merci ! C’était une phobie.

Heureusement pour lui, Saule choisit les escaliers. Et Théodore se dépêcha des monter. Et vraiment, Saule se trompait s’il croyait l’essouffler ainsi. A raison de 1665 marches pour la tour Eiffel qu’il montait en courant lorsqu’il jouait, des 543 marches du château où il a fait ses études, des 89 nuits entières et des 91 jours entiers passés dans les bras d’un nymphomane nommé Lumenita, et de chaque marche qu’il était toujours obligé de prendre pour rejoindre ses appartements, on pouvait supposer que ce n’était certainement pas 180 marches qui allait l’essouffler.

Les bruits de pas de Saule résonnaient sur le sol, alors que ceux de Thé étaient silencieux. Un frisson parcouru l’échine de l’homme lorsqu’il comprit enfin où ils se rendaient. Chez Saule, évidemment. Dans sa chambre, du moins. C’était justement sa demande mais …

La chambre sentait bon, propre, et rangée. Elle lui fut ouverte et Théodore eut un joyeux rire lorsque le bienvenu lui fut accordé. Est-ce qu’il s’attendait à cela ? Cette chambre était belle, sans être lumineuse, elle avait bien assez de lumière. Un style élégant, qui correspondait bien à l’homme au final. Des petites lampes, au lieu d’une grande, donnant un aspect tamisé et agréable.
Des rideaux vagues remuant à cause de porte encore ouverte, mais vite refermée, ou d’une fenêtre laissée ouverte.

Cet endroit était plaisant et chaque nuance de peur qui avait pu commencer à naître au fond de l’estomac de Théodore se calma. Il aimait cette chambre qui aurait pu être la sienne.

- C’est doux.

C’était la première phrase, ainsi que la première pensée qui ressortit de cette ambiance calme. Le visage de Théodore se retourna, souriant et rassuré, se rapprochant alors de Saule pour se mettre face à lui.

Saule paraissait impressionnant, sombre, et loin de l’image d’un chaton. Et pourtant est-ce que cet endroit reflétait la moindre brutalité ou la moindre cruauté ? Ce n’était qu’un antre de repos, un endroit calme, qui plairait au plus instruit et devait permettre un repos mérité après une dure journée. Comment avoir peur de quelqu’un qui sait se faire un cocon dans un lieu tel que Maldaurore où tout est donné à luxure ?

La main de Théodore se posa, maligne, taquine, sur la joue de Peine. Froide, évidemment, car dehors il ne faisait pas bien chaud.

- Chercheriez-vous à m’effrayer ?

L’homme ferma les yeux, ne bougeant plus, il n’avait pas peur ici et le montrait de cette façon. Il ne craignait pas Saule car Saule n’avait rien fait d’effrayant, et que son antre était un antre de paix. Pourquoi craindre la guerre et les bombes car les murs sont blancs, et coloré uniquement de tableaux sans que le peintre n’en soit connu de Théodore, où alors, trop connu pour qu’il puisse mettre exactement un nom dessus.

- Un mois. Je tiens plus de 32 jours.

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Peine Antone
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeDim 5 Oct - 15:39

"Vous êtes tellement naïf, s'en est presque touchant..."

La vie serait beaucoup plus douce si tous les clients étaient aussi facile à berner que son compagnon. Cela faciliterait la tâche aux hôtes qui devaient sans cesse faire attention à leur geste et à leur parole. Ne pas se trahir, c'était difficile au début. A force, ils finissaient par s'y faire. Certain même avaient tellement l'habitude de porter un masque, qu'ils ne se souvenaient plus de qui ils étaient réellement. Les journées à Maldaurore étaient loin d'être aussi paisible que ce qu'on voulait bien faire croire.

Sa main resta un moment contre sa peau. Ces doigts froids contre sa joue glacée. Il arrivait fréquemment que les humains sursautent la première fois qu'ils touchaient une créature de la nuit. Ce ne fut pas le cas de Théodore. Son compagnon remettait sans doute ça sur le temps hivernal qu'il faisait dehors. Mais que dirait il, lorsque , même sous les draps chauds , son corps resterait de glace ? La fenêtre mal fermée se rouvrit brusquement. L'air s'engouffra dans la chambre avec violence. Faisant virevolter ses cheveux noir. La chevelure de l'humain se souleva en même temps que la sienne et ses longues mèches vinrent fouetter le visage du vieu vampire. La pluie entra elle aussi dans la pièce. Mouillant abondement le parquet. L'eau coula jusqu'a ses pieds nus. Ses chaussures étaient éffectivement restée sur le paillason à l'entrée. Peine aimait sentir le contacte du sol sous la paume de ses pieds. Lorsqu'il était chez lui, il ne portait jamais de pantoufle ou de chaussettes.

Son regard n'avait pas cessé de fixer Théodore. Sa machoire s'était crispée mais à aucun moment Peine ne s'était reculé. Il y avait quelques minutes de cela, l'homme aurait dit à Thé de remercier sa bonne étoile pour être tombé sur lui plutôt que sûr un autre vampire. Mais là, il venait de changer d'avis. Dans le reflet de la flaque d'eau, il était certain d'avoir aperçu le visage Philip. Une fraction de seconde, il avait vu ses boucles blondes et ses yeux. bleus... Peine n'était pas fou, il n'avait pas rêvé. Tout cela sonnait comme une mise en garde. Mais qui lui en voulait là haut ? Dieu venait sans doute de pactiser avec Charlotte ...ou Elizabeth. Peut-être même les deux.

" Vous avez tord Théodore, ne vous fiez jamais aux apparences, en particulier à Maldaurore. Nombreux sont les cadavres cachés dans le placard. Si vous continuez sur votre lancée, vous n'en sortirez sans doute pas vivant."

Les choses ne sont pas ce quelle semble être. Il se saisi da la main posé contre sa joue et enlaça ses doigts aux siens. Les doigts de l'artiste étaient plus petits que les siens. Plus féminins et moins ridés. Le poids des années avait usés les siennes. Peine les avaient utilisés pour faire couler le sang. Elles avaient éffleurés la mort et pactisé avec le Diable. Aujourd'hui encore, le vampire ne pouvait pas résister au plaisir de l'enfer. A force de jouer avec le feu , il s'était brûlé les ailes. Théodore s'il continuait ainsi, finirait sans doute en ange déchu.

" Les corbeaux sont signes de mauvais présages. Les dieux semblent d'accord avec moi. 32 jours. J'accepte."

Le tonnerre fendit brusquement le ciel et Peine ne fut certain d’avoir prit la mauvaise décision. Oui, il fut certain de ne pas le regretter. Délicatement, souplement, Il amena Théodore à lui. Le tirant par le poignet jusqu’a ce que son torse touche le sien. Alors, Peine se pencha vers ses lèvres et se saisi la chair inférieur. Avec l’une de ses canines trop pointue, il vint l’ouvrir horizontalement , en son centre. Jusqu'à ce que le sang coule le long de menton de l’écrivain.
« Ai-je réussi à vous faire peur ? »
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Théodore Samuri
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeLun 6 Oct - 12:53

La fenêtre de la chambre s’ouvrit, sans doute mal fermé, et un frisson de froid traversa le tendre corps du jeune écrivain se trouvant pieds nus en son centre. Il tressaillit, manquant de soupirer sans pouvoir le faire, un doute impitoyable dans son esprit. Saule était un prénom tendre, cet endroit était doux, et pourtant, il n’arrivait pas à le cerner lorsqu’il le prévenait d’un danger. Lorsque Théodore l’observait ainsi, il voyait qu’il devait être âgé de quelques années de plus que lui. Néanmoins lorsqu’il parlait, une maturité surprenante s’affichait. On vieillit plus vite lorsqu’on souffre : l’inconnu avait du souffrir de toute son âme pour être devenu un homme aussi sombre. Etrangement, la tourterelle en était malheureuse. Elle était triste ? Triste de se rendre compte que l’homme face à lui n’était pas une page innocente et blanche, et qu’il avait souffert. Ses mains-là avaient un passé, rugueux, et fermes. Des mains d’hommes que Théodore jalousait réellement, lui qui ne s’était jamais blessé qu’en étant maladroit. Et qui n’avait jamais travaillé, outre mesure, si ce n’est en écrivant, jouant de la musique, et fermant les yeux devant une vielle dame riche et plus perverse que la plupart des hommes. Rien qui ne laissait de trace sur ses doigts immaculés, de princesse, et dont Théodore avait brutalement honte. Son corps à lui était serpentait de cicatrices, à peines visibles, et pourtant tissées comme une toile d’araignée. Lorsqu’on est battu, on finit toujours par être marqué.

- Ca m’est égal …
, Murmura Thé. Ca lui était bien égal d’en ressortir vivant. La voix était douce et tendre, presque enjouée, mais le regard n’était que d’une tristesse résignée. Lorsque Théodore touchait la flamme d’un feu, ça ne lui faisait pas mal. Le froid des hivers, lui est égal. Lorsqu’un homme s’approche et l’embrasse, il en rit souvent, et la peur n’existe plus dans ses rêves d’enfants perdus. Il préférait la vie à la mort, mais préférait la mort à l’immortalité. Vivre sans peur, vivre caché, c’était mourir avant l’heure.

- J’aime ouvrir les placards.

L’eau s’abat par gouttelettes sur eux, sans que Théodore ne puisse le comprendre, il frémit mais rougit lorsque les phrases se terminent. Habillement, il dissimule sa gêne : le jeu auquel ils jouent est dangereux, venir dans le repère du loup en espérant pouvoir le contrôler, c’est comme espérer une éclipse sans jamais regarder le ciel néanmoins accepter la présence de Thé sans le tuer tout de suite, c’est risquer bien plus encore.

Théodore pouvait être un ange déchu. Un démon repenti, ou pire ou mieux. Ce n’était rien, même s’il devait mourir. Il ne souhaitait qu’une chose : vivre l’instant. Un torse se rapprocha du sien, et rentra en contact. Avec un peu de d’amusement, Théodore se mit à gémir. Il n’était pas le type de Saule, mais ça n’avait pas d’importance. L’homme lui plaisait à Thé par sa différence et sa beauté si étrange. Thé tenterait de l’envoûter, au risque d’être blessé, au risque d’en souffrir que ce soi de corps ou d’esprit. Son poignet saisit par Saule et son autre main se posèrent sur les épaules virils, ses longs cheveux se frayant en chemin jusqu’au visage de l’homme pour le caresser docilement.

Une larme, deux. Glissant sur le visage ensanglanté. Un fin filet de sang, et cette dent rentrant soigneusement dans sa chair. Théodore dont les yeux s’étaient fermés sous un baiser imaginaire, les avait rouvert sous la douleur. Il déglutit, avalant du sang, et grimaçant. Ses doigts allant chercher cette trace marquée. Instinctivement, il s’était reculé à peine, ses yeux se mettant sur la défensive …

Il eut peur. Le regard fixant effaré cet homme qui venait de le blesser, blesser des lèvres déjà trop rouges. Cette fois l’écrivain fixa son accompagnateur avec une once d’incrédulité, qu’il tenta de faire disparaître : ne pas faiblir, ou il perdrait la partie. La langue carmine de Théodore glissa sur ses lèvres, effaçant une trace. Et la main partie sans qu’il ne puisse la retenir …

C’était le plus grand drame dans la vie de Théodore. Frapper avant de penser. Encore une fois, il eut un comportement qu’il aurait souhaité différemment, sa main gifla violemment Saule, ses yeux perdant leur teinte effrayé pour se gorger une once de colère avant de se fondre en culpabilité : ce n’était qu’un jeu. Un jeu dangereux, certes, mais Thé n’avait pas le droit de se mettre en colère, de devenir violent …

Pouvait-il s’en empêcher ? Lui qui face au moindre danger devenait la pire des pestes ?

Ses doigts montèrent lentement jusqu’à sa chemise attachée par des lacets aussi blancs que le reste. Il les défit lentement, en un seul mouvement. Baissant le visage, alors, pour fixer les petites taches rouges qui avaient immaculés le tissu. Laissant ce haut tomber dans un bruissement de feuilles brisées, il releva un visage décidé …

- Faites-moi peur, messire corbeau, mais au final vous jurez un peu trop tard qu’on ne vous y prendra plus.

Il le dit, en français, lentement, articulant ses mots, les riants presque. Ce fut lui cette fois qui se rapprocha de Saule, ses doigts cherchant la joue frappée, la caressant en tremblant. Il était désolé, réellement, et espérait que l’homme ne serait pas en colère. Il se leva, à peine, pour donner un bisou comme il l’aurait fait à un enfant venant de s’écorcher le genou, ses mains allant chercher celle de Saule.

- Tout ce que vous désirez, mais vous n'entrerez pas en moi. Je vous en empêcherais …

Petit rire d’enfant, délicat et moqueur. C’était trop tôt pour qu’il accepte. Théodore voulait Saule, même si ce dernier ne le voulait pas. Il souhaitait le toucher, l’embrasser, être dans ses bras à s’en bruler les ailes car l’homme l’effrayait et l’intriguait. C’était une énigme qui ne demandait qu’à être résolu et tant pis si au matin il en souffrait.
Mais, cela il ne l’accepterait pas. Seul Thé se donnait du plaisir à cet endroit. Plus vierge, pourrait-on dire, car déjà touché un millier de fois par lui-même. Il aimait se donner du plaisir, mais les autres amants n’en avaient pas le droit : pas assez bon, pas assez bien ?

- et je vous prendrais.

Menace ? Peut-être. Futile, certainement. La force de Saule n’avait certainement rien de comparable vis-à-vis de celle de Théodore, qui n’avait déjà en tant qu’humain de la force que sous l’impulsivité de la violence. Néanmoins, vraie menace aux yeux de Thé qui voulait s’amuser et donc mettre en danger cet homme qu’il avait suivit avec ou contre son gré ?
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Peine Antone
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeLun 6 Oct - 20:51

Il ne s'y attendait pas à cette gifle. Peine ne laissa cependant rien paraître. Sa tête fut projeter en arrière sans qu'il n'emette le moindre son. Il n'avait pas eu mal et n'était nullement en colère. Au contraire, le caractère enfantin de Thé lui donnait envie de rire. Voilà bien longtemps qu'il ne souffrait plus. Ou de moins plus de douleur physique. Mais son coeur lui , était écorché à vif. Il saignait depuis des années sans que personnes ne puisse le réparer. C'était insupportable, bien pire que n'importe quel douleur corporelle. Un rictus se dessina sur ses lèvres. Peine se passa une main des les cheveux pour les remettre en place.

" Je n'ai pas besoin de bisou, Théodore. C'est la première gifle que vous me donnez, sans doute pas la dernière. Vos petites mains fragiles ne peuvent rien contre moi. Si vous voulez gagner, il faudra utiliser votre mental d'avantage que vos poings."

Peine s'abaissa pour ramasser le vêtement tâché de sang et s'éloigna de son compagnon. Lui tournant le dos pour se diriger vers la table basse. Il sorti du tiroir une allumette, la craqua et alluma la fine baguette d'encens. Après avoir hésité entre la violette et le cassis, Peine opta pour les fruits de la passion. Celle-ci se diffusa dans la pièce et cette délicieuse odeur invitait à l'apaisement. Le vampire se dirigea ensuite vers la cuisine, ouvrit le frigo et tira un citron du compartiment supérieur. Après l'avoir coupé en deux, il enduit ses lèvres et sa langue avec le jus. Lorsque se fut fait, l'homme retourna vers Théodore. Approchant son visage du sien, il saisi sa joue gauche et de sa main libre, essuya les deux larmes aux coins des yeux de son compagnon.

« Ne pleurez pas pour si peu. Je vous l’offre votre baisé si vous y tenez temps. Mais il risque d’être aussi douloureux que votre coupure... »

Il marqua un temps de pause et, comme si allait lui confier un terrible secret, Peine se pencha vers l’oreille de son compagnon pour venir y murmurer à son tour quelques paroles en français : « Je préfère d’avantage pénétrer les âmes que les corps. Mais qui sait ? Dans un élan de folie, je pourrai peut-être ne pas me contrôler. Je pense qu’il est inutile de vous préciser que vos dernières paroles ne me sont pas acceptable. Qui vivra verra, les voies du seigneur sont impénétrable après tout…»

Peine se recula et du réprimer un léger rire. Il fallait avouer que Théodore l’amusait beaucoup. Il finit par se décider à aller fermer la fenêtre et laissa entrer le chat noir qui miaulait sur le balcon. Le vampire se dirigea vers la salle de bain et fit signe à son interlocuteur de le suivre.
L’homme introduisit la chemise tachée dans la machine à laver à laver et se dirigea vers le lavabo pour hydrater ses mains. Il arrivait fréquemment que celles-ci s’assèchent. Il brancha la chauffage et fit couler l’eau du bain. Une immense baignoire qui partait du coin de la pièce était capable d’accueillir 3 personnes. 4 si on se serrait. Divers gels et shampoings étaient installé par ordres alphabétiques sur le rebord.

« Si vous voulez vous déshabiller pour prendre un bain, faite-le ici. Le salon n’est pas prévu à cet effet. »

Sa voie était assez moqueuse et se sont sur ses quelques paroles qu’il quitta la pièce. Fermant derrière lui les portes japonaises. Peine poussa un soupire et se dirigea vers le bar. Il se servi un grand verre de vodka qu’il bu lentement. Son regard se posa sur l’armoire en métal qui contenait tout ses vêtements. Il n’avait pas donné de linges propres à Théodore. Celui-ci ne devait t’il pas aller récupérer quelques vêtements chez lui ? Il passa ses doigts sur sa joue pensivement. Thé lui réservait visiblement bien des surprises. Il lui mettait une claque et lui disait ensuite qu'il comptait le prendre. Plutôt contradictoire comme attitude. Après avo son verre , il alla s'allonger sur le canapé et alluma la télé sans pour autant la regarder. Il ferma les yeux et posa une main sur son coeur qui ne battait plus depuis bien longtemps.
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Théodore Samuri
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeLun 6 Oct - 22:57

Cela il l’avait déjà comprit. Que Peine n’avait aucune attirance envers lui et qu’il s’amusait de sa présence. Théodore en souffrait, un peu, étrangement. Car, il aimait plaire. Pas qu’il se sentait désirable et beau, néanmoins, il n’avait connu que très peu d’hommes et de femmes qui lui avaient dit non. N’avait-il pas été une pute un temps, n’avait-il pas été gigolo ? Il devait plaire, au moins physiquement. Un petit peu. Juste un peu ? Peine l’avait déstabilisé. Incroyablement, il avait réussit à faire douter Théodore de sa capacité à abattre les gens par la pensée, ou par le physique. Souvent, il était fort dans les deux. Facile à la parole, mais voilà …
Encore une fois cette manie de frapper avant de penser lui avait transpercé le cœur. Il avait mit une barrière transparente entre Peine et lui, et une bouffée honteuse de larmes naquit dans les yeux de Thé : il venait de se prendre un râteau, tout de même. Et n’avait pas encore assez bu pour penser qu’il lui suffisait de sortir et d’hurler dans le couloir : quelqu’un veut baiser ? Pour arriver à en faire passer le coup. Non. Là, il se sentait juste ridicule, comme un enfant prit en faute devant une grande personne, tentant de cacher sa bêtise comme il pouvait sans pouvoir le faire.

Théodore le suivit dans la salle de bain, et le laissa repartir. Il se moquait encore de lui ? Qu’importe. L’homme défit lentement les cordes nouant son bas, le laissant glisser sur le sol sans le ramasser. Il s’en foutait, royalement, comme de savoir que son haut n’était plus mettable pour partir lorsque Peine lui en donnerait l’ordre, ou lorsqu’il jugerait que le moment était venu de s’enfuir. L’eau coulait, et Théodore s’en rapproche murmurant lentement :

« Une vaste salle de bain surprenante. La baignoire ressemblait, aux yeux de Luce, plus à une piscine pour enfant qu’à ce que lui possédait dans son appartement. Elle devait bien être trois ou quatre fois plus grande. Si ce n’était plus. Cela sentait bon, dans la pièce, le propre et une odeur douce d’un parfum inconnu. Luce … »


Tais-toi, s’ordonna Théodore, qui laissa son sous-vêtement tombé, avant de s’asseoir au bord de la baignoire les pieds dans l’eau. Il voulait que Saule le désire, veuille de lui. Après ? Il allait le planter là, et il lui dirait : qui est prit, qui croyait prendre ! Voilà. Soupir.

Il n’y arriverait pas. Cet homme-là ne faisait que jouer avec lui, il ne pouvait pas le désirer. Et pourtant ? Il fallait tenter.

L’écrivain s’engouffra sous l’eau qui continuait à monter, y demeurant, ne respirant plus, écoutant son corps affolé, son cœur battant à tout rompre, avant de remonter à la surface, hébété et haletant. Il recommença, compta lentement les secondes … Il aimait cette impression qui survient avant la noyade. Et si …

Le corps nu, Théodore ne l’aimait pas. Il n’aimait pas se savoir nu, le corps martelé par les traces de violences de cette épouvantable école où il avait passé son enfance, et des cicatrices des jeunes avec qui Sarah et lui traînaient. Des drogués, et il en faisait partit. Avec son mauvais sang, étudié par les scientifiques, car excessivement rare, trop sucrée ce qui ne plairait pas à Peine, et ses mauvaises manières, qu’allait-il pouvoir faire ?

Doux sourire. Thé s’amusa de ses longs cheveux flottants autour de lui, les produits versés un à un. Trop de produits, trop de bulle. Trop d’eau chaude. Il s’amusait, riant sous cape. Et puis finalement, l’homme déposa le bout de ses doigts sur ses lèvres et émit un gémissement de frustration, se mordant lui-même pour les faire saigner de nouveau, là où la plaie avait été ouverte.
Sarah lui disait souvent qu’il était un sacré sado maso dans son genre. Toujours à faire souffrir, et à aimer ceux qui le faisaient souffrir. Comme-ci il avait aimé ce salopard de prêtre ? Jamais. Pas une seule fois. Ce n’était que de la haine …

"Saule, est-ce ton vrai prénom ou n'est-ce que le masque que tu portes ?"

La main de l’écrivain glissa entre ses cuisses. Le bout de ses doigts pressa son intimité humide, et lentement, il se mit à gémir. Remontant sa main jusqu’à son membre pour le caresser, il se stoppa au niveau du gland et retira sa main. Pas de ça !

Saule parlait d’âme ? Mais Théodore doutait qu’il lui en reste une. Remontant alors ses genoux jusqu’à lui, et encadrant ses jambes, il déposa son visage là, et resta silencieux : il resterait là. Il resterait là, jusqu’à ce que l’eau soit froide, que sa peau soit fripée, que Saule soit endormit. Et puis, il partirait. S’il fuyait de cette façon, il n’aurait pas gagné … Mais il n’aura pas perdu non plus.


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Peine Antone
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeMar 7 Oct - 20:35

Peine rouvrit les yeux lorsqu'il entendit la voix de Théodore. Celui-ci parlait seul et semblait se raconter une histoire. Sur la pointe des pieds , le vampire se redressa et se dirigea vers la porte sans faire de bruit. Maître renard avait la tête plongée dans l'eau. Ses longs cheveux noirs remontaient à la surface , mettant or de vue son visage pâle. Le jeune homme se débarassa de ses chaussures et de sa chemise. Ne laissant que son jeans. Peine s'accroupi sur le carrelage derrière Théodore de façon à ce que celui-ci ne le vois pas. Il pencha légèrement la tête sur le côté. Frottant sa joue contre son épaule avec un air intrigué. 15 secondes. C'était le temps que Théodore avait mis avant de remonter à la surface. Il jouait beaucoup à ce jeu lorsqu'il était encore humain. Peine tenait un peu plus du double à cette époque. Il avait une assez bonne capacité respiratoire. Que savait t'il des goûts de Peine ? Comment pouvait t'il savoir que le sucré ne lui plaisait pas ? Pour connaître tout ça , il fallait rester. Mais Thé semblait déjà douter. Le vampire ne tenterait pas de le retenir. Tous , ils s'étaient tous sauvé en le laissant seul. Pourquoi cela changerait t'il ?

Peine leva un sourcil à la question formulée de vive voix par son compagnon. Il regarda le jeune homme se blesser et se caresser sans émettre le moindre son. Maître corbeau finit par se décider à se manifester. Il se redressa et pencha sa tête au dessus de l'écrivain. Celui-ci ne pouvait pas le voir. Son visage étant caché dans ses genoux. Il enjamba souplement la baignoir , toujours avec son pantalon et s'assis à côté de Thé. Sur un ton enjoué mais avec un sourire mélancolique , il brisa le silence.

" Si tu veux te suicider , évite de faire ça dans ma salle de bain. Découvrir un cadavre qui flotte dans l'eau en se reveillant le matin , ce n'est jamais très agréable.C'est une question interessante. Surtout venant d'une personne qui invente continuellement des histoires. Peu importe si c'est la vérité ou pas. Peu importe qu'il s'agisse d'un masque. Je te donne ce que tu as envie d'entendre. Si je t'avais dit que je m'appelait Ludovic et que je tenais une boulangerie pas très loin d'ici , m'aurais-tu suivi ?"

Théodore pouvait tenter de se convaincre , mais s'il fuyait , Peine gagnait. Parce que dans un jeu , il faut toujours un vainqueur et vaincu. Peine regarda le corps de son compagnon. A plusieurs endroits , des blessures visibles qui devait sans doute le faire souffrir encore aujourd'hui. Faisait t'il appelle à la médecine douce ? A un kiné ? A un masseur ? Sûrement pas. Ca ne devait sans doute pas être son genre. L'homme déposa deux doigts sur la gorge de Thé et hocha la tête à plusieurs reprise. Se parlant à lui-même avec des termes trop scientifiques pour que l'écrivain les comprennes. Il se gratta le menton d'un air soucieux et ouvrit l'armoire qui se trouvait non loin de là. Sans pour autant quitter l'eau trop chaude qui lui faisait beaucoup de bien.

" Tu as des ganglions qui commence à apparaître. Si tu ne te soignes pas se soir. Ca va empirer. Tu risques d'être cloué au lit durant une semaine. "

Il sorti une bouteille sur laquelle était dessiné une plante. Le nom de celle-ci était imprononçable. Il s'agissait d'un sirop qu'il avait ramené d'un village d'afrique. Nombre de ses médicaments ne venait pas d'ici. Pologne , Sénégal , Autriche , Burundi , Indonésie. La liste était plutôt longue. Peine ordonna à son compagnon d'ouvrir la bouche. Vu qu'il n'en fallait pas beaucoup et qu'il n'avait pas de cuillère, il en induisit deux de ses doigts et les introduisit entre les deux lèvres rouges sangs.

" Avale, ce n'est pas mauvais. Alors, que fait t'il le petit Luce après avoir prit son bain ?"


[Désolé mes topiques son assez court. Je suis un epu débordée et le manque d'inspi ma gagne ]
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeMar 7 Oct - 21:10

[Oo' je les trouve toujours superbes.]


Ce n’était que des questions mentales, non des décisions. Si je restais, si je partais. Théodore ne pourrait jamais les faire stopper. Pour l’instant, il restait, pour combien de temps ? Cette nuit, trente-deux jours, plus longtemps ? Seul le temps lui dirait. Seul le temps le savait. La surprise n’eut aucun égal lorsque le jeune écrivain remarqua enfin la présence de Saule. Il le laissa entrer dans son bain, et soupira d’aise. Maître corbeau avait-il l’ouïe aussi fine que cela ? Théodore parlait-il trop fort ? Il eut honte de lui, honte de son jeu, mais sourit tendrement, s’avançant vers cet homme effrayant, hypnotisé par lui par un certain coté, hochant le visage.

« Je joue à vivre, non à mourir. »


Doux sourire. Oui, il l’aurait suivit s’il s’était nommé Ludovic et qu’il était boulanger, car le pain c’est délicieux lorsque c’est sortit du four et qu’il avait décidé de suivre Saule avant de savoir son nom. Pourtant Théodore aurait aimé savoir : s’il se nommait ainsi ou autrement. Si Saule était bel et bien son vrai nom …

Théodore hocha des sourcils. Il ne savait pas ce que c’était, et surtout, il n’aimait pas tellement les médecins. Toujours à lui faire avaler n’importe quoi, à critiquer sa façon de s’habiller et de prendre soin de lui. A lui dire que les vaccins étaient importants, et qu’il fallait les mettre à jour régulièrement !

Le regard de l’écrivain s’agrandit en voyant le liquide couler sur les doigts de l’homme, et s’approcher de ses lèvres. Pouvait-il dire non ? Non, il ne pouvait pas faire l’enfant. S’il fallait se soigner, il acceptait. Il acceptait, car cela lui donnait surtout l’occasion de toucher à Peine sans risquer de lui signaler que s’il voulait lécher quelques choses, il y avait des glaçons dans le frigidaire.

Thé entrouvrit les lèvres, se penchant en avant. Suçant avec lenteur ses doigts introduits, ses mains prenant celle de Saule. Sa langue joua un instant, prenant chaque goutte d’un liquide au goût inconnu, mais pas si désagréable. Et là, accroupi, à quatre patte finalement, Théodore releva un regard rougit d’envie lorsque la question le prit au dépourvu …

Luce ?

Avait-il aussi entendu cela ? L’homme dégluti sagement. Détournant le regard. Pourtant il demeura là, s’asseyant simplement, jouant avec ses cheveux, pour les ramener tous du même coté :

« La chaleur du bain apaisa le corps de Luce, torturée par le froid mordant qui l’avait brisé cette nuit. Perdu dans ses pensées, il songeait avec bonheur au lendemain lorsqu’il pourrait retrouver les bras de son amant. Il ne réagit pas au bruit de la porte qu’on ouvre, ni au frémissement du tissu qui se frôle. Lorsqu’il releva les yeux, se tenait devant lui un homme sombre. Luce ne fut pas plus surprit de le voir à demi habillé d’un pantalon noir dans son bain que de le voir là.
Dans cette pénombre nuancée aux couleurs fastes de la nuit, Luce oublia le nom de son amant, oublia son propre nom. Il ne voyait que les prunelles noires de l’inconnu, et son sourire invisible. Il ne voyait que ses deux diamants blancs, ces canines pointues, et l’homme eut un frisson qui lui traversa l’échine.
L’eau était devenue glacé, le vent semblait s’engouffrait dans cet espace clos. Luce entrouvrit les lèvres et murmura …

- Inscrivez votre nom dans ma chair, marquez-moi, que je ne puisse vous oublier. »

Thé eut un petit sourire gêné, avant de se mettre à rire. Il s’était éloigné de Saule au fur et à mesure de son récit, désormais, il se tenait là, et sans prendre le temps de complètement respirer, il continua :

« - Saule, je vous ferrais me désirer. »
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeVen 17 Oct - 22:55

Si on lui avait dit ce matin, qu'il finirait en pantalon dans sa propre beignoir , avec un humain accroupi lui suçant les doigts , Peine se serait mis à rire à n'en plus pouvoir. Le vampire laissa son compagnon s'amuser avec le liquide couleur miel, une lueur moqueuse aux fonds des yeux. Saisissant par moment la langue de l'inprudent entre ses doigts pour le taquiner. Il inclina légèrement la tête pour apercevoir le visage de Thé caché par quelques mèches de cheveux. Il pouvait le prendre .Là, sans attendre, Peine savait que son compagnon ne lui résisterait pas. Mais c'était tellement plus amusant de le faire languir, de voir combien de jours l'écrivain était capable de rester, de voir comment les choses allaient évoluer.

C'est à cet instant précis qu'il les vis passer. A travers la vitre de la salle de bain, dans la nuit sombre, cachés par les arbres imposants. Ils ne marchaient pas, ils volaient presques. Sautant de branche en branche à le recherche de sang. Une troupe de vampires étaient de sorties dans le parc de Maldaurore. Les rares humains insouciants qui s'y promenaient pouvaient faire leur prière. La pleine lune se reflétait sur leurs visages trop pâles. Invisible aux yeux de Thé, Peine ne pouvait quant à lui pas les manquer. Il afficha un air soucieux durant une fraction de seconde. Il espérait que ses compagnons ne commetraient pas d'impaires. Les corps des victimes n'étaient pas toujours faciles à cacher et les traces de sang répandues dans l'herbe fraîches, difficilement dissimulée.

Peine ne perdit cependant pas une miette du récit de Théodore. Lorsque celui-ci eu terminé, il resta immobile, le regard fixe perdu dans la vague. Brusquement, sans que son hôte ne s’y attende, le vampire le saisis par les poignets. L’obligeant à revenir près de lui. Il écarta légèrement les jambes et obligea l’écrivain à s’agenouiller entre. Ensuite, il fit en sorte que le visage de Thé arrive à la hauteur de sien.

« C’est si gentiment demandé… comment refuser ? »

Doucement, l’aîné pressa sa lèvre contre celle du cadet. Celle-ci avait cessé de saigner. Sa langue imprégnée du goût citronné raviva la douleur de Théodore. Au bout de quelques minutes, bercé par le silence, Peine ferma les yeux et entraîna son compagnon sous l’eau maintenant glacée. Les yeux grand ouverts, le vieux vampire examina avec fascination les petits bulles d’aires qui s’échappaient du nez de maître renard en oubliant presque que celui-ci devait remonter à la surface pour respirer. Lorsque celui-ci fit mine de vouloir prendre de l’air, Peine le lâcha. Une sonnerie retenti, brisant l’atmosphère paisible de la chambre. Il espéra un court instant qu’il avait rêvé. Mais celle-ci ce répéta une deuxième puis une troisième. L’homme se redressa et défit son pantalon mouillé. Il enfila un peignoir qu’il ne ferma qu’a moitié et attrapa une serviette blanche pour se sécher les cheveux. Le vampire ordonna à son compagnon de sortir de l’eau et tira le bouchon.

« L’armoire à ta gauche. Prend le vêtement que tu veux. »

Peine marcha sur le carrelage froid, pieds nus. Il ouvrit la porte de bois qui séparait le couloir impersonnel de son petit cocon. Un homme au visage impatient attendait sur le paillason. Un homme qu’il ne connaissait pas. Blond avec de jolie boucle dans les cheveux. Celui-ci demanda à rentrer et parler avec Thé. Peine ne lui accorda pas le droit de franchir le seuil mais appela néanmoins son nouveau jouet.

« Tu as de la visite. »
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Théodore Samuri
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeSam 18 Oct - 16:30

Qu’importe la douleur qui s’en suivrait, Théodore voulait Peine. Il était homme facile et n’aurait jamais dit « non » si ce dernier lui avait écarté les cuisses et l’avait prit sauvagement dans cette baignoire. Au contraire, le jeune homme le souhaitait de toute sa chair frémissant sous un baiser qui n’était pas assez, malgré qu’il manqua de suffoquer au fond cette eau brûlante contre ce corps froid qu’il ne pouvait ressentir dans cette baignoire-là, malgré la douleur du citron sur sa blessure. Car il voulait sentir cette douleur en lui.

Ses yeux brûlant de fièvre fermés pour mieux apprécier l’instant s’ouvrir lorsque le bruit d’une sonnerie se fit entendre. Théodore sursauta, et regarda Peine partir manquant de le rattraper pour l’implorer de ne pas aller ouvrir à ses amis. A son amant, peut-être. Le ridicule de la situation manqua de le faire frémir, et il se garda alors d’agir se relevant seulement pour sortir.

Il obéit à Saule sans comprendre pourquoi. Sortant de la baignoire, et en profitant pour s’observer dans le miroir. Il se sécha sagement, monta ses longs cheveux noirs en un magnifique chiffon mais ne se recouvrit pas. Ce n’était pas la peine, il n’en voyait pas l’intérêt. Pourtant, avec un instant de doute, il remit son pantalon et se mordilla les lèvres : il fallait que Peine le désire, mais il n’était pas assez beau.

C’était cruel. Pour une fois qu’il le voulait, …

Saule l’appela et l’écrivain se pressa, ne voulant pas le fâcher. Pas tout de suite. Il se rapprocha de lui, presque près à l’embrasser et se figea devant l’homme blond devant lui, frémissant. Lorsqu’on parle du loup, il montre bien souvent sa queue. Dans un soupir tendresse et résigné, Thé se rapprocha de Luce. Il était beau, vraiment beau, avec ses cheveux blonds bouclés pour l’occasion, ses yeux violets troublés, son habit de satin violet et sa peau de pèche. Théodore le trouvait mille fois, non dix mille fois plus beau que lui. Son prince charmant si arrogant qui n’aimait que lui et personne d’autre !
Son petit prince de l’occident ne devrait pas être ici. Il n’aurait jamais du le trouver, et Théodore ne pouvait comprendre.

Est-ce que Lumenita l’avait suivit ici ? Est-ce qu’il avait apprit où il se trouvait ? Théodore n’arrivait pas à savoir, seulement le regard d’un chaton le troublait au plus haut point, et ses deux mains encadrèrent le visage de ce prince-là, l’embrassant d’un baiser chaste.

- Luce …
- Thé.

Deux surnoms, deux souffles chauds, qui répondent au baiser rapidement. Les bras de Luce s’emparèrent de son cou, il avait besoin de cela : besoin de chaleur, besoin de pouvoir pleurer dans ses bras d’écrivain. Il était à lui, et ne partagerait pas. Il le partagerait, tant que Théodore lui restait au final. Cet amant …,
Lumenita était client de Maldaurore depuis longtemps, il connaissait la nature des hommes d’ici, il savait qu’ils étaient des vampires, et il connaissait leurs secrets. La raison qui les avait poussé à s’installer. Il ne l’avait pas dit à Théodore car il savait que son écrivain ne le croirait pas.

Alors, il n’y avait aucun intérêt. Mais pourquoi Peine ? Cet homme n’était qu’un employé qu’il fallait ses méfier. Tous les hôtes de Lumenita lui avaient dit. Il ne fallait pas. Jamais. Théodore émit un petit gémissement sous le baiser devenu trop adulte, trop mature. Lentement, il recula son amant, entrelaçant ses doigts avec les siens.

- Qu’est-ce que tu fais là ?
- Je suis venu te chercher. Monsieur Antone, c’est un déplaisir immense de vous revoir. Je doute que vous soyez devenu hôte, alors que faites-vous avec un client ?

Théodore soupira. Le chercher ? Ce n’était pas du tout amusant, ça. Il n’avait aucune envie de partir, il voulait rester avec Saule pour l’instant. Saule Antone ? Alors. Doux rire. Il ne pu s’en empêcher. Le corbeau, le renard, et petit Lion ?

C’était tellement amusant, qu’il ne pouvait qu’en rire. Et maître Renard fixa, presque sans rougir les deux, avant de froncer les sourcils : est-ce que Saule connaissait Luce ? Est-ce qu’ils avaient eut une relation tous les deux, aucune ? Il ne voulait pas savoir. Il ne voulait pas comprendre.

Il voulait juste :

- Inscrivez votre nom dans ma chair, marquez-moi, que je ne puisse vous oublier.
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeMar 4 Nov - 23:02

" Et bien , figurez- vous que je me pose la même question. Votre visage m'est vaguement familier... nous sommes nous déjà rencontré ? Je vous inviterais bien à entrer...mais mon appartement est bien trop petit pour trois. De plus, le lion ne fait pas partie de cette fable. Avez-vous perdu votre ami le rat ? Votre petit ami a prit racine chez moi et je crois qu'il ne souhaite pas repartir. "

Peine marqua une pose et souris. Il se souvenait parfaitement du prénom de son vis-à-vis. Mais il adorait jouer les démeuré. A croire qu'il était né pour emmerder le peuple. Depuis combiens de temps connaissait t'il Luce ? Plusieurs mois sans doute. Le vampire avait un peu perdu la notion du temps... mais c'était dans ses eaux là. Une relation ? Lui, avec un petit lion ? Le jeune blond resemblait d'avantage à un minou hystérique qu'a un animal imposant. Son regard était vrillé sur le visage blanc de son compagnon. Il se souvenait parfaitement de cette nuit... La lune était ronde et pleine et, durant la chasse, il avait rencontré le petit Luce au détour d'un chemin sinueux. Comme le petit chaperon rouge, l'humain se promenait seul dans le bois. Avec comme seul arme , ses petits ongles pointus et peut-être un mini pot de beurre caché dans le fond de son sac ...Si son hôte n'était pas intervenu à temps, Peine l'aurait sans doute dévoré. Grâce à Dieu, Lumenita avait réussi à se faire un allié parmi les créatures de la nuit. Ne cherchant pas bagarre, maître corbeau avait abandonné sa proie. En se jurant que tôt ou tard, il finirait par le croquer. Tout était une question de temps. Son protecteur finirait par se lasser et là...

"Allons, détendez-vous , ce n'est pas comme si j'allais l'égorger durant la nuit. Je vous conseille de rentrer chez vous. Vous savez plus que quiconque que tout les coins sombres de ces nombreux couloirs recelles de nombreux danger."

Peine attrapa le bras de Théodore et l'obligea à rentrer. Avec autorité mais sans lui faire mal. Il le torturerait une prochaine fois. Il referma délicatement la porte avant que Luce ne puisse ouvrir la bouche. Un court instant, il songea qu'il pourrait tout à fait faire du mal à Thé pour se venger de l'intru. Mais ce n'était pas faire-play. Il fallait que son agneau mérite que Peine lui laisse la vie sauve et personne ne devait intervenir en sa faveur ou défaveur. Le vampire tourna les talons et se dirigea vers la salle de bain pour changer de Jeans. Il laissa traîner le vêtements mouillé dans le panier à linge et attrapa un pantalon bleu nuit qui lui servait de pyjama. L’homme enfila ensuite une chemise et leva un sourcil avec un air interrogateur.

« Tu n’as pas encore parti ? Si tu ne le rejoins pas, son égaux risque d’en prendre un coup. Mais si tu franchis la porte, ne reviens pas. »

Il silence acceuilli ses brèves paroles. Peine s’allongea sur le lit et ne donna aucune instruction à son interlocuteur. Allait t’il dormir sur le canapé, dans son lit où prendrait t’il la fuite ? Le premier était inconfortable, son corps froid était aussi incommodant que le premier. Quant au troisième, Théodore était complètement nu. Nul doute qu’il serait la risée de Maldaurore en sortant en tenue d’Adam. Le vampire ne le quittait pas des yeux. Sa joue s’appuya contre les draps sans odeur.

« Votre journée risque d’être longue, pour me séduire, il faut être inventif monsieur Samuri. Et un homme fatigué ne me servirait à rien. »

Ses longs appuyèrent sur l’interrupteur et la lumière s’éteignit les plongeant dans le noir. Peine distinguait encore parfaitement chacun des traits de Thé. Il l’observa un long moment sans émettre le moindre son. Puis, se redressa. En quelques secondes, ses doigts vinrent effleurer le comptoir du bar. Ses ongles tapotèrent dessus. De nouveau, le silence retomba. Bien décidé à s’amuser encore un peu , Peine émit quelques sons aux quatre coins de la pièces. Bruits de pas , forte respiration , le tissu que l’on froisse. L’aîné se rendit près de son cadet et passa une main dans les longs cheveux noirs. Dégageant sa nuque au passage, il se pencha par-dessus son épaule. Collant son nez froid contre la peau tiède de sa victime.

« Etes-vous capable de m’attraper dans une pièce aussi sombre, maître corbeau ? »

Et brutalement , il disparu une nouvelle fois.
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MessageSujet: Re: Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone.   Chambre 218. Douzième étages. Peine Antone. Icon_minitimeJeu 20 Nov - 19:28

Théodore n’omit aucune critique au fait que Lumenita partait d’une façon aussi rapide. Il en fut au contraire soulagé, joué à l’agneau et au loup en même temps, ce n’était pas évident. Même pour maître renard. Soupir d’aise, il haussa les épaules lorsqu’il entendit Saule lui répondre.
Un fin sourire se dessinant sur son sombre visage angélique. C’était donc cela, Saule était déjà las de lui. N’avait-il pas dit trente-deux jours ? Finalement ce ne serait que trente-deux minutes, avant de se faire mettre dehors.

Non. Théodore le refusait. Cette attirance qu’il avait à l’égard de cet homme, il ne la comprenait pas. Lui n’était pas fils du soleil, plutôt fils de la nuit. Les hommes sombres et effrayants l’attirer comme un aimant. L’étrange, et les faits inaccoutumés aussi. Qu’avait Saule que les autres n’avaient pas ? Théodore ne pouvait le dire.
Il aimait Luce, comme il aimait le printemps. Et il est attiré par Saule, comme un enfant est attiré par la neige en hiver. Même s’il devait se perdre et attraper froid, ça ne changerait rien.

La lumière disparue, et les yeux de Théodore se fermèrent un petit instant. Il tenta un instant de distinguer des formes, mais il n’était pas encore habitué. Quelques lumières au niveau de la fenêtre, devant devait encore se trouver le lit. La porte était un peu plus loin.

Théodore s’avança lentement, effleurant les draps de sa main, cherchant le corps absent de Saule qui s’était déjà levé. Une moue boudeuse se dessina sur le visage enchanteur. L’homme devait prendre un malin plaisir à se jouer de ses sens, mais comment pouvait-il évoluer dans le noir aussi rapidement.

Quelques bruits au niveau du comptoir. Peut-être ? Théodore se redressa, se tournant à chaque son. Sursautant au moins bruit, … sursautant lorsque les sons semblaient plus proches. Les bruits plus étranges.

Et … un nouveau sursaut lorsque un nez froid se colla contre sa peau brûlante de ce simple contact. Théodore tenta de se retourna pour se saisir de la main de Saule, mais ce dernier déjà s’était évaporé. Fumée impalpable, fantôme de minuit ?

Théodore ferma les yeux, joignant sa main. Prière contre les démons ? Un peu. Un peu, juste le temps de se retourner, ses mains en avant. Il manqua de tomber, trébuchant sur le bord de lit qui marqua sa peau clair d’un bleu. Jeu …

Jeu d’enfant, jeu d’amant ? Jeu simplement. Saule jouait avec lui. Théodore avait honte, ses joues en feu, d’être la moquerie du conte. D’être celui qui fait l’idiot et la fable. Devait-il abandonner ?
Ce n’était pas dans son genre. Il n’abandonnait jamais. Il trouverait, le temps qu’il faudrait. Marchant avec précaution, tâtant les murs, les objets, Théodore cherchait en vain, puisqu’il ne pouvait se douter que l’autre le voyait. Que l’autre trichait par ses sens, et que lui ne pouvait pas y arriver.

L’aurait-il su, il aurait tenté tout de même.

Se cognant plus que de raison, Théodore soupira. Ferma les yeux, et attendit quelques secondes.

Théodore abandonna l’idée de l’avoir par surprise, son corps nu tremblant légèrement, à cause du froid et de la peur d’être seul. Et si Saule était tout simplement parti ? Le laissant là ? L’abandonnant ?

Il trébucha, tomba. S’ouvrant la main sur le bord d’un quelconque objet, sa langue se mettant aussitôt à lécher la plaie.

- … Je suis navré. J’ai croie que j’ai perdu ce jeu. … Je ne suis pas très adroit.

Cette fois il resta par terre. Le canapé ou le lit ? Il choisissait le sol. Il dormirait là, ça ne faisait rien.

Continuant de laper sa blessure, les yeux du renard qui commençait à s’habituer à la nuit, observèrent ce qui semblait une ombre qui aurait pu être Saule. Effet trompeur, ce n’était pas lui. Dissimulé, on ne sait où, on ne sait comment, croyait-il vraiment que Théodore y arriverait ?

Ce serait une triche que le faire gagner à un jeu où il ne peut pas. Une larme au coin des yeux à cause de la douleur, Théodore murmura tendrement :

- C’est ainsi. Je vous ennuie.
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