Partie de chasse [ Pv Lenou]

Le jeune homme replaça nerveusement ses cheveux correctement. La limousine noire, toujours conduite par Léon s’arrêta devant les longues marches de pierres. Le conducteur lui souhaita bonne chance. Cassis hocha la tête et émit une légère plainte discrète. Il n’était pas encore sorti du véhicule qu’il entendait déjà les journalistes de la presse poeple hurler son nom à tue tête. Il suffisait d’une simple expression, d’un faux mouvement, d’une altercation et le pianiste se retrouverait en première page des magasines de ragot. Cassis poussa un soupire et inspira un bout coup. Lorsqu’il jugea avoir un air assez serein, il ouvrit la portière au vitre teintée. Les flashes l’aveuglèrent et instinctivement, le jeune homme mis sa main demain ses yeux. Une fois qu’il se fut habitué à la lumière trop vive, il distingua le long tapis rouge. Les barres en argents rejointes par des cordes de couleur pourpre retenaient les photographes. Le blond (car aujourd’hui, il avait opté pour une coloration plus naturelle.) sourit et fit quelques signes de la main. « Par ici, par ici ! » On ne s’entendait même plus penser. D’un pas lent, s’en montrer d’empressement, Cassis monta les marches. Sûr de lui, rayonnant de fraîcheur et de bonheur, il ne fit aucun faux pas jusqu'à l’entrée principale. Lorsqu’il eu franchit l’immense porte de bois, l’artiste pu se relaxer complètement. Il tendit son manteau au jeune homme qui réceptionnant chapeau, cannes et autres accessoires.

Une musique douce, classique se diffusait dans la pièce. La salle était immense et la plus part des regards étaient tourné vers l’orchestre qui jouaient, il faut l’avouer, extrêmement bien. Et il parlait en connaisseur ! Son regard se posa sur le piano et il eut une folie envie de prendre la place du musicien qui se trouvait devant. Il le connaissait bien se jeune homme. Diego. C’était son prénom. Cassis avait eu la chance de pouvoir jouer avec lui dans le passé. De 4 ans son cadet, l’italien avait plus de talent que lui mais n’arrivait pas encore à dépasser le jeune blond. Il manquait d’entraînement mais d’ici quelques années, il serait sur le haut du podium. Un serveur avec un déguisement de pingouin passa devant lui avait des coupes de champagnes et de vins. Lui proposant l’un des coupes présentes sur le plateau. Cassis opta pour un rosé. Son entrée parmi les grands de se mondes c’était faites assez discrète. Afin que de complique le jeu qu’il avait organisé avec Lena , le pianiste avait laissé sa penderie d’excentrique au placard et avait opté pour une petite robe rouge qui faisait à la fois enfant sage et séduisant. Cela ne choquait pas lorsqu’il portait des vêtements de femmes. Il était imberbe et avait la carrure pour. Des ballerines blanches et un sert tête avec un petit noeud lui servait d’accessoire. Le jeune homme avait également un médaillon en or qui représentait le signe astrologique de cancer. Il n’avait maquillé que ses lèvres aujourd’hui. Même le fon de teint était resté dans sa boîte à maquillage. Et pour cause, il avait passé la soirée dans les appartements de Lena. Passant plus d’une heure à coiffer son hôte et à l’habiller de façon à ce qu’il soit présentable. Cassis était d’ailleurs très satisfait du résultat et il faut avouer qu’il était assez fier d’avoir le blond à ses côtés. Son compagnon attirerait sans doutes les convoitises. Mais c’était tellement plus amusement de le ridiculiser. Et puis, depuis qu’il s’était traité de grosse meringue rose, la guerre était déclarée ! Le vampire n’était d’ailleurs pas encore arrivé. L’artiste se demandait si leu jeune vampire allait tenter de le retrouver comme convenu ou bien s’il n’allait en faire qu’a sa tête comme précédemment. Il opta pour la première solution. Lena n’aimerait sans doute passer sa soirée seul au milieu d’une foule d’inconnu tout aussi bizarre que Cassis. Mais si l’hôte comptait sur les cheveux roses de son client pour le repérer, c’était raté !

Un homme s’approcha de lui. La quarantaine, des yeux bleus étincellent et une petite barbe blanche lui donnait un air très séduisant. Un bon ami de son père et l’organisateur de la soirée. Cassis s’entendait très bien avec son aîné. Léonard était un peu la papa qu’il n’avait jamais eu. Parce que François, on ne peut pas vraiment dire que le rôle du paternel lui allait à merveille. Le pianiste lui fit un large sourire et le salua de la main.

« Et bien, qui voilà Mon pianiste préféré pardi. Je ne vais pas t’ébouriffer les cheveux hein ! Parce que tu risquerais de me mordre. Alors, tu n’as toujours pas viré de bord ? Tu sais que la main de ma fille est toujours à prendre ! Qu’attends-tu pour me faire ta demande ? Elle commence à déseperer la pauvre ! Ahaha Bon assez de taquinerie comme ça ! J’ai entendu dire que tu t’étais trouvé un hôte charmant à Maldaurore. Quant est-il ? »

« Et bien pour une fois, non. Je n’ai pas eu le temps de les faires correctement… mais ce n’est pas une raison pour mes les mettres tout de travers ! Désolé mais je n’ai jamais eu beaucoup d’affinité avec les femmes. J’aime cependant beaucoup votre fille mais je la respecte assez pour ne pas l’épouser. Je ne souhaite pas lui faire vivre un enfer. Charmant ? Ce n’est pas exactement le terme que j’aurai utilisé… Ils ont fait une erreur à l’administration ! Je me suis retrouvé avec le mauvais hôte. J’étais censé avoir un certain Aaron Maccan et pour finir, c’est une Lena Tiov que j’ai dans les pattes ! »

« Allons, Monsieur Tiov n’est pas une erreur ! C’est moi qui aie soudoyé le secrétaire pour qu’il inverse les dossiers. Prend en soin parce qu’il m’a coûté un os, ton chaton ! Le petit Maccan ne te correspondait pas du tout. Tu te serai ennuyé de pied ferme avec ce gamin ! Lena te correspond beaucoup mieux. »

Cassis manqua de s’étouffer avec son olive. Il toussota à plusieurs reprises et mis plusieurs minutes avant de se ressaisir. Non mais c’était quoi sen plan pourri là ? On complotait contre lui maintenant ?! L’artiste foudroya son aîné du regard et élevé la voix.

« Mais cela ne vous regardait pas ! J’étais le seul en droit de choisir avec qui j’étais le mieux ! N’interférez pas dans mes affaires Léonard ! Une autre manipulation de se genre et je ne vous adresse plus la parole. Est-ce bien claire ? »

« Pas avec moi monsieur Caldera. C’est moi qui vous aie transmit le goût du jeu et des coups bas. On n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces. D’ailleurs en parlant de ça, Aaron est ici. Tu ne devrais pas tarder à le rencontrer. J’ai lancé les paris avec Léon. Je mes ma main à couper que tu restes avec Lena. Ton major d’homme a misé sur Maccan. Soit gentil, ne me déçois pas ! »

Cassis lui lança une série d’injure à la figure et s’éloigna d’un air mécontent. Les rires de son interlocuteur lui parvenait jusqu’au oreille et ne faisait que le mettre de mauvaise humeur. Oh, il ne resterait pas fâché bien longtemps. Ce n’était pas la première fois que Léonard et Léon lui tendait se genre de piège et le pianiste avait toujours tout pardonné. Après tout, il faisait pareille non ? Les deux hommes avaient des mères différentes mais le géniteur était identique. Ils avaient vécu dans la même maison et avait partagé la même chambre. Aujourd’hui deux mondes les séparaient mais cela n’avait pas empêché aux jeunes gens de rester en contacte.

Cassis tenait entre ses doigts fins un long bâton en or. Au bout de celui-ci, un masque de loup qu’il positionna devant son visage. Il se faufila entre les danseur et se rendit jusqu’au buffet froid. Il commençait à avoir un peu fin et vu que la soirée ne s’annonçait pas de tout repos, autant qu’il mange maintenant. Le blond examina la salle à plusieurs reprises. Alors où était cet Aaron ? Cassis se déinteressa cependant vite de lui. Plus préoccupé par sa partie de chasse avec Lena que de sa futur rencontre avec un autre vampire de Maldaurore.